Le week-end dernier, j'étais en formation. Deux jours. Deux journées sur le deuil périnatal et plus particulièrement sur son accompagnement.
princesse-aux-bidouilles.com |
Deux journées et douze femmes. Chacune avec nos histoires, nos chemins de vie, nos carrières qui se dessinent et se rêvent. Des doulas, oui. Des sages-femmes, des infirmières, des psychologues aussi.
Douze femmes qui se retrouvent et échangent autour d'un sujet tabou. Un sujet qui fait peur surtout. Douze femme avec leur désir d'accompagner chacune à leur manière des parents et des familles endeuillées, pour un morceau de chemin.
Ces deux journées me faisaient un peu peur. Je me demandais quel genre de cours nous allions recevoir. Un tas de phrases types à dire et celles à éviter? Comment la formatrice allait-elle nous embarquer dans ce sujet?
Et finalement bien sûr, le week-end a surtout été basé sur l'échange et la réflexion. C'était une véritable bulle de douceur.
Je voudrais prendre le temps sur mon blog de remercier chacune des participantes pour la richesse, l'énergie et le respect de cette formation.
Et je voudrais confirmer aussi à tous ceux qui se trouvent confrontés à des proches endeuillés, des parents qui ont perdus un bébé que vous pouvez être là pour eux. Vous devez être là si vous le pouvez, pour les soutenir et les entourer de tout votre amour. Bien des mots seront inadéquats mais aucun mot vraiment n'est adéquat dans cette situation. Dire que vous êtes là et faire, si les parents le désirent, de petites choses pour les aider, ça compte beaucoup.
Je vous mets malgré tout une petite image qui vous rappellera ce qu'il faudrait mieux éviter.
"Nous n'avons jamais pu te serrer dans nos bras,
ni embrasser ton front duveteux,
mais nous t'avons bercer dans nos rêves,
dans nos imaginaires, dans nos espoirs.
Nous t'avons imaginé,
Nous t'avons aimé."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire